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Chansons sénanes, d'hier et d'aujourd'hui

 

LES BATEAUX DU COURRIER

 

Paroles : Michel Sardou et Didier Barbelivien

   

Elle attendait le cœur serré

Le dernier bateau du courrier

La mer n’était pas souvent d’huile

Entre Molène et Belle-Île

 

Les cheveux noués dans un foulardSénanes sur le port

Elle attendait au pied du phare

Un bruit de moteur ou de voile

Du matin jusqu’aux étoiles

 

Elle entendait au fond du vent

Comme un espoir du continent

Avec les marées de l’automne

C’est fou ce que le cœur frissonne

 

C’est fou ce qu’une femme entend

 

Elle attendait le cœur serré

Le dernier bateau du courrier

La mer lui renvoyait ses peines

Dans la chanson des sirènes

 

Elle entendait au fonds du temps

Comme un appel de l’océan

C’est pas d’hier qu’avec l’automne

Les marées lassent le cœur des hommes

 

C’est fou ce qu’une femme entend

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