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A Savoir |
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Il y a deux navires pour aller à l’Ile de Sein :
- L’Enez Sun, de la Compagnie Penn ar Bed, assure l’aller-retour toute l’année
- Le Biniou, de l’Armement Atlantique, assure un service saisonnier estival
Ne vous trompez pas de bateau après avoir acheté vos billets. Les équipages ne vous accepteront pas avec les billets de l’autre compagnie. La traversée dure entre une heure et une heure et demie. Les deux bateaux sont parfaitement équipés pour recevoir des passagers avec tout le confort possible. Néanmoins, il est important de ne pas prendre la mer l’estomac vide. Des sachets sont prévus pour le cas où, mais le mieux est de « caler » son estomac avec de bonnes tartines avant le départ. Ne regardez pas la mer au flanc du navire mais cherchez plutôt un point à l’horizon. Même si le temps est clair et qu’il fait chaud sur le continent, pensez à prévoir un vêtement chaud et capable d’arrêter le vent. Il y a toujours de l’air un peu frais sur la mer. Quelque soit le temps, embarquez avec vous une bonne crème solaire. Même par temps gris, les UV passent et vous brûlent sauvagement. La réverbération des rayons sur l’eau ne fait qu’aggraver ce phénomène. Pensez également à une casquette ou tout autre couvre-chef, surtout pour les enfants et les personnes âgées, ainsi qu’une bonne paire de lunettes de soleil.
Il y a deux points d’accostage sur l’Ile de Sein :
- Le Men Brial, à marée basse - Le port, dit Gare Maritime ou Terre Plein, à marée haute
L’île est pourvue de commerces. Vous y trouverez normalement de quoi vous restaurer. Si vous décidez de pique-niquer, pensez cependant à embarquer votre pain avec vous. Les produits de boulangerie sont souvent réservés pour les habitants et les restaurants. Si vous désirez manger au restaurant, il est conseillé de réserver sa table si possible la veille.
N’oubliez jamais que vous êtes sur une île et qu’il est impossible pour les commerçants d’avoir les mêmes stocks que sur le continent. Le prix du transport et les conditions de celui-ci vous expliquent la légère augmentation des prix. Si vous restez quelques temps près de l’Enez Sun avant l’embarquement ou au débarquement, vous pourrez assister au chargement et au déchargement des containers des cales du navire, ainsi qu’au va-et-vient des charrettes à bras et du chariot élévateur pour le transport dans les ruelles étroites. Concernant les services publics, vous trouverez sur l’île une poste, avec boite aux lettres et cabines téléphoniques. Il n’y a par contre pas de distributeur de billets. Soyez prévoyants. Le maximum sera toujours fait pour vous souhaiter une bienvenue chaleureuse et accueillante. Néanmoins, les Sénans seront plus disponibles pour discuter avec vous en dehors de la pleine saison estivale. Par contre, entre septembre et juin, le visage de l’île et de ses habitants se montre plus ouvertement et la découverte n’en est que plus intéressante. Le bourg n’est pas grand. Les rues particulièrement étroites font qu’on s’y perd très facilement. Ne craignez rien, vous finirez toujours par arriver sur un quai. La mer n’est jamais loin à l’Ile de Sein.
Il n’y a pas de camping sur l’île. Il est formellement interdit par arrêté préfectoral, pour une meilleure préservation de la faune et de la flore. Pour la même raison, nous vous demandons de bien suivre les sentiers pédestres existants, de ne pas cueillir de fleurs et de ne pas ramasser de galets ou de bouts de rocher, de ne pas déranger les oiseaux qui nichent, tout cela au risque de détériorer gravement le fragile patrimoine naturel de l’île. Bien entendu, nous vous demandons d’utiliser les poubelles disséminées ça et là sur les chemins, et de ne rien jeter par terre. Nous souhaitons que vous laissiez l’île dans l’état dans lequel vous souhaitez la trouver à votre arrivée : immaculée, naturelle, admirable. Il n’est pas inutile de préciser qu’il est demandé un respect élémentaire envers les Sénans et surtout les Sénanes d’un certain âge qui portent encore quotidiennement la coiffe. Si vous désirez faire une photo d’elles, demandez-le leur poliment et respectez leur réponse, qu’elle soit positive ou négative. N’oubliez pas qu’un appareil photographique peut se révéler agressif pour toute personne ne souhaitant pas se faire imprimer sur la pellicule. Attention à la marée si vous désirez visiter les petits champs de Kélaourou. Le passage, parfaitement praticable à marée basse, est vraiment dangereux à marée haute. Soyez prudents. Ne pensez pas que vous pourrez visiter toute l’île en arrivant le matin et en repartant le soir. Même si l’île est petite, elle est très riche en coins et en recoins, tous plus intéressants les uns que les autres. Pour vraiment visiter l’île, comptez au moins trois jours, et donc deux nuits, en hôtel, en gîte ou chez l’habitant. Si
vous passez la nuit sur l’île, n’oubliez pas que l’eau n’a pas
la même valeur que sur le Pour la même raison, vous ne trouverez pas de toilettes publiques sur l’île. Prenez le temps de prendre du temps. Respirez, observez, écoutez. Sentez les doux frottement d’un petit galet rond sous vos doigts, réjouissez vos yeux de la douce lumière maritime, goûtez les spécialités culinaires qui s’offrent à vous, trempez vos pieds nus dans la mer transparente. Souriez et dites bonjour quand vous croisez des personnes, ils vous répondront tous, vous verrez ! Touchez le bonheur… Quelque soit le lieu où vous toucherez terre suivant la hauteur de la mer, il y aura toujours des Sénans pour vous accueillir. Ils ne vous diront rien, ils resteront là, à vous regarder descendre du bateau. Ils sont pour la plupart des retraités, anciens pêcheurs ou de la marine marchande, quelques-uns de l’armée, les hommes souvent vêtus de bleu, de la vareuse au pantalon de toile, en passant par la casquette vissée sur la tête ; les femmes souvent vêtues de sombre, mais pas en habit traditionnel. Les habitudes tiennent bons et le noir tient accroché aux Iliennes. Ils seront là, sur deux ou trois rangs, ceux qui attendent quelqu’un au premier rang, ayant laissé la charrette au pied du Men Brial ou en haut de la Cale Coz, pour ne pas encombrer et gêner la descente du bateau. Ceux qui n’attendent personne seront derrière, discrets mais présents, apparemment indifférents mais l’œil et l’oreille aux aguets. L’arrivée du bateau, en hiver surtout, est la principale attraction de la journée. C’est là aussi qu’on vient y prendre des nouvelles du continent. Les Sénans seront là, à votre arrivée, mais vous ne les verrez pas à votre départ, à quoi bon, les nouvelles de l’île, ils les connaissent. Pour garder un souvenir vivant de votre passage à l’Ile de Sein, n’hésitez pas à vous abonner au journal de l’île " Mouez Enez Sun " (voir chapitre Vie pratique quotidienne). Recevoir des nouvelles d’un lieu unique, vous permettra de vous évader tous les mois vers l’île de vos vacances et d’apprendre à mieux la connaître pour y revenir avec toujours plus de plaisir. " Mouez Enez Sun " est expédié pour un prix modique dans toute la France et même à l’étranger. Pour vous abonner : mouezenezsun@wanadoo.fr
Il n’y a pas de Syndicat d’Initiative sur l’île, seulement un Point Infos Tourisme. Vous trouverez toutes les informations voulues à l’Office de Tourisme d’Audierne dont la commune dépend sur le plan de l’information touristique :
Autres numéros utiles : Mairie de l’Ile de Sein Service
Administratif :
Service Point Infos Tourisme
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continent : valeur financière, c’est
l’eau la plus chère de France ; valeur naturelle, elle est rare
et donc précieuse. Appréciez de pouvoir en bénéficier et ne la gâchez
pas.
02.98.70.12.20
02.98.70.20.20
8 rue Victor Hugo – 29770 Audierne