Le Musée

Il est difficile de dire combien de musées contient cette appellation de Musée. Ce qui est flagrant pour qui le visite, c'est qu'il y a deux parties distinctes, celle sur la vie sénane et celle sur les FNFL. Pourtant, si on regarde bien, il y a aussi le rappel de l'abri du marin, deuxième du nom pour l'Île de Sein, qui n'est pas officiellement présenté comme musée mais qui apporte un témoignage de son existence passée.

Infos pratiques :

• Ouverture en saison : de 10h à12h et de 14h à 18h

• Renseignements : 02.98.70.90.35

• Un seul billet d'entrée vous donne la possibilité de visiter Lagad an Enez et Jardin de l'Espérance.

• Il est interdit d'y prendre des photographies.

Musée Lagad an Enez

Placé dans le corps central de l'abri du marin, il en occupe le rez-de-chaussée et présente la vie de l'île autrefois. On vous présente de vieux documents ou leurs copies, vous expliquant les grandes lignes de ce que fut la vie sur l'île. De très belles photos sont proposées pour étayer ces explications. Vous y verrez également des vieilles coiffes et même un mannequin portant l'habit complet de Sénane. Les vitrines sont attrayantes et très instructives.

Musée Jardin de l'Espérance

Devant vos yeux va se dérouler l'épopée FNFL pendant la guerre 39-45. Très bien documenté, cette partie du musée a l'avantage de vous expliquer de manière claire cette importante page de l'histoire de l'Île de Sein, de la France et même du monde. Vous y découvrirez également qui étaient ces hommes qui partirent rejoindre Londres suite à l'appel du 18 juin 1940, ainsi que leurs affectations pendant ces quatre années de drames. A remarquer dans la cour extérieure, deux mines sous-marines désamorcées exposées en témoignages de cette époque de troubles mondiaux.

Pour plus d'information sur les FNFL : voir sur ce site, au chapitre Histoire, la seconde guerre mondiale.

L'Abri du Marin

Pas véritablement présenté comme un musée, il est cependant l'ancien lieu principal de la vie des marins de l'île et de ceux qui venaient d'ailleurs pour la pêche. Partout ou l'œil se pose, on remarque la main de Jacques de Thézac, le fondateur de tous les abris du marin de France, ainsi que la trace de la présence des hommes aux larges bérets noirs. Beaucoup d'entre eux ont gravé au couteau leurs initiales ou leurs marques sur les poutres des grandes salles de l'étage. Il est mentionné dans la partie du musée Lagad an Enez.

Pour plus d'information sur les Abris du Marin : voir sur ce site, au chapitre Histoire, Jacques de Thézac.