Phares & Cornes à Brumes 

 

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Historique

Faisant suite aux feux posés à même le sol, les six premières constructions de phares sur nos côtes furent des œuvres dues aux Romains, dans une Gaule gallo-romaine préoccupée de sécurité, de grandeur et de commerce. De nos jours, cinq de ces phares ont disparu, laissant à celui de Fréjus la gloire de porter la bannière d’un des premiers ouvrages d’architecture maritime.

 

  Photo Corynn E.Thymeur - Phare Ile de Sein

 

Suivant les politiques qui se succédèrent, l’histoire de France laissera souvent tomber les veilleurs dans le plus complet dénuement, laissant le soin aux personnes de bonnes volontés, souvent des prêtres dévoués, d’allumer des feux, si bon leur plaisait, en cas de gros temps. Peut-être est-ce d’eux que vient le vocabulaire hautement religieux pour définir la position du feu, toujours d’actualité aujourd’hui :

 

 

" Le Paradis " est un phare de terre ferme, sur le continent.

" Le Purgatoire " est un phare sur une île.

" L’Enfer " est un phare de haute mer.

 

Ce n’est que récemment, au XIXème siècle, avec le développement des grandes inventions, des techniques mécaniques, de l’industrie qui apportèrent celui du commerce, que l’Etat se pencha sur les problèmes économiques et humains qu’entraînaient la perte des navires, corps et biens, déchiquetés sur les rochers acérés des côtes françaises.

 

Historiquement, c’est sur une île égyptienne, à portée de route d’Alexandrie que fut construit le premier édifice de prévention des naufrages. On y avait bâti une grande tour de marbre blanc de 450 pieds de hauteur, en l’an 280 avant Jésus-Christ. L’idée, particulièrement géniale et moderne, était de créer un principe de tour lumineuse de jour comme de nuit. Pour cela, le sommet était aménagé d’une sorte de plate-forme résistante à la chaleur sur laquelle un grand feu brûlait du crépuscule à l’aurore. Des esclaves travaillaient toutes les nuits pour ravitailler en subsistance inflammable ce feu protecteur. Ils devaient inlassablement porter le combustible sur plus d’un millier de marches, et recommencer ainsi sans arrêt. Les bateaux en direction d’Alexandrie étaient, grâce à ce procédé, guidés en toute sécurité vers leur port. Par la suite, ce premier phare devint une des Sept Merveilles du Monde.

 

Cette île égyptienne se nommait " Pharos ". Elle donna son nom aux actuels " phares " français.

  Archive Ronan Thymeur - Ile de Sein

Les " Phares et Balises " allaient, près d’un millénaire et demi plus tard, rendre honneur à l’ingéniosité du système égyptien en installant tout autour des côtes, un chapelet de tourelles, tours et autres bâtiments, tous de magnifiques ouvrages d’art, sentinelles réconfortantes dans la nuit, la brume et la tempête, signalant la terre au marins et la mer aux terriens.

 

 

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